mercredi 6 juillet 2011


Qu'on s'entende bien ! Ici c'est comme un journal intime, avec tout ce qu'il y a de moins intime.
Dernièrement j'ai finis ce fameux livre, dont on parlait partout à une certaine époque ; Mes illusions donnent sur la cours de Sacha Sperling.
Un poème romancé si on veut. Une malheureuse histoire d'ados, paumés, blindés suffoquant dans leur berceau doré.
Un déchirement ressenti à travers chaque page, et des phrases poignantes.
Une écriture quelque peu sauvageonne à l'instar de ces personnages ; rebelles en couche-culotte.
Le déroulement presque logique d'une vie, bercée par les rails d'héroine, l'alcool et la cigarette.
C'est d'ailleurs à la fin de ce livre, que l'on découvre que l'auteur avait signé l'arrêt de mort de ses protagonistes même avant d'en avoir imaginé le contexte.
Et c'est d'une simplicité relevant du génie, que les histoires se concluent.. Déconcertant et attendue à la fois, cette fin laisse à imaginer au lecteur la vie chaotique de ces personnages, à la manière d'une télé-réalité. Tout puissant, tel Big Brother... avec la larme à l'oeil tout de même.

NAPPY pour Neuilly, Auteuil, Pereire, PassY jusqu'à la reliure : Mes illusions donnent sur la cours, paradoxal  ?



"Nous dans les beaux quartiers, on connait bien la rue"



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